PROJET CONGO

En quoi consiste le projet?

Il s'agit de forer et mettre en place des puits d'eau dans les villages du Congo en milieu rural près de Pointe Noire.
En effet la situation sanitaire et notamment l'accès à l'eau potable est dramatique au Congo et elle est encore plus difficile en zone rurale où il faut parfois parcourir des dizaines de kilomètres quotidiennement pour se procurer de l'eau. L’idée est née suite à la rencontre de Didier Lacau avec Patrick Garès, responsable local chargé du forage de puits à Pointe-Noire pour la société Maurel & Prom.

 

Maurel & Prom: un partenaire indispensable ?

Maurel & Prom associe sa logistique à la volonté de l’association Comminges sans Frontières de réaliser cette action humanitaire au Congo - L’association de Didier Lacau a en effet instauré un partenariat avec la société pétrolière qui a financé l’achat d’une foreuse portative et d’un camion pour la transporter. L’implication de la société Maurel & Prom dans ce projet constitue un engagement responsable et citoyen pour celle-ci. "Une entreprise se doit d'être citoyenne là ou elle est" a déclaré Jean-François Hénin PDG de la société.

Le partenariat avec cette importante société de forage s’avère être une véritable aubaine pour mener à bien un projet d’une telle envergure. La société se charge de creuser les puits et d’y déposer une gaine. Le forage est de 80m et la capacité de stockage d’eau d’un mètre cube. Cela évite à l’association Comminges Sans Frontières des dépenses exorbitantes liées au forage. De plus, Maurel & Prom garantit une assistance gratuite ainsi que le transport de matériel (les pompes en l’occurrence) sécurisé.
L'objectif de l'association Lever des fonds pour acheter des pompes à eau manuelles adaptées aux conditions Congolaises. D'un coût approximatif de 1700€, ces pompes sont capables d'approvisionner en eau jusqu'à 300-400 personnes par jour pendant près de 50 ans!


Réalisations : En 2006, les 5 premières pompes Volanta ont été installées ...

Ce sont les premières d'une longue série on l'espère. Elle permettront à 2500 personnes d'obtenir de l'eau potable dans leurs villages. Ci-dessous quelques photos de ces villageois qui ne cachent pas leur bonheur. En 2007 notre association, grâce au cabaret sans frontières, obtien le financement de 4 pompes et notre partenaire Maurel et Prom en rajoute 6. Elles seront installées au deuxième semestre 2007. Ce sont en tout 7000 personnes environ qui auront accès à l'eau potable au pied de leurs maisons. Et notre projet continue... Vous comprendrez en quelques photos l'incroyable réussite de notre association

Comment peut-on se développer sans eau ?

 

Bien que l’eau soit disponible en grande quantité à travers tout le pays, les Congolais ont moins accès à l’eau potable que la moyenne des habitants de l’Afrique Subsaharienne. Moins de la moitié des Congolais ont accès à l’eau potable. Cet accès varie largement entre les centres urbains et les zones rurales. Les taux élevés d’urbanisation ont contribué à concentrer les efforts nationaux et les politiques publiques vers la mise à disposition d’eau potable en zones urbaines. 

Seulement 14% de la population en zone rurale et 59% en zone urbaine ont accès à l’eau potable. De plus, ces zones sont souvent desservies par des sources d’eau contaminées (des sources non captées, des puits ouverts et des réservoirs de collection des eaux de pluies en mauvais état et rarement désinfectés) et sont des causes importantes de maladies gastro-intestinales. 

L’accès en apparence facile à l’eau à cause de la présence de nombreux cours d’eau a permis aux autorités publiques de négliger pendant trop longtemps l’accès à l’eau potable dans ces zones. Dans les zones du sud affectées durement par la guerre et qui ont connu un retour massif de populations déplacées, l’accès à l’eau potable et à des latrines pour ces populations est un défi important. 

Pour réduire de moitié, en 2015, la proportion des personnes vivant sans accès à l’eau potable le Gouvernement devra augmenter de 14% à 40% la couverture en eau saine en milieu rural et périurbain  par L’aménagement de puits équipés de pompes et de sources ; mettre en place d’un système de surveillance de la qualité de l’eau l’assainissement communautaire et la promotion de pratiques d’hygiène saines.

 

Une situation préocupante:

 

Au Congo-Brazzaville, une bonne partie de la population est privée d’accès d’eau potable. Dans les quartiers périphériques de Brazzaville et Pointe-Noire, les ménages ont recours aux points d’eau traditionnels souvent pollués. En zone rurale, les populations s’approvisionnent en eau à partir des cours d’eau, des eaux des pluies stockées dans les fûts, les puits et les sources. La corvée de l’eau occupe une bonne partie du temps de travail de la femme.   

Elles doivent souvent se lever à l’aube pour espérer avoir de l’eau dans les forages privés comme Kenakole, Ebosso, Bouya ou au chantier du Crtv (Centre de radio et télévision en construction) Et ce n’est pas gratuit. Un bidon de 25 litres, qui a d’abord servi au stockage d’huile de cuisine, coûte entre 75 fcfa et 100 fcfa chez ces particuliers. 50 fcfa au chantier de la radio. 

Le spectacle est le même dans les quartiers périphériques sud. Les ménages y ont recours aux traditionnels qui sont souvent pollués. La réalité est bien difficile pour des ménages avec des familles nombreuses. Le besoin en eau potable, ou non, excède les maigres réserves. Comme elles ne disposent pas, chaque jour, d’argent pour payer de l’eau, elles vont puiser leur eau dans des rivières polluées qui propagent le choléra ou dans des sources cachées au pied des montagnes environnantes.

   

Des décès dus à l’eau :

  Les enquêtes menées récemment dans les pays du sud estiment que 80% des maladies et plus de un tiers de décès sont dus à l’eau contaminée.

VILLAGE DE M'BOUBISSI
VILLAGE DE TOTOSIALA
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28 mai 2006
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